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LA SOIF DU POUVOIR


Dans cette page, j'ai décidé de traiter de ce que peut provoquer ou faire faire le pouvoir quand il est exercé, défendu, ou quand il est convoité. Vous, moi, les rois, les empereurs, les religieux, les élus, tous d'immondes menteurs, les chefs, les militaires, les mercenaires, les grands ou les petits vainqueurs, nous sommes tous concernés. Tous, à petite ou grande échelle, nous possédons et/ou exerçons certains pouvoirs. Je pense, par exemple, tout en le mettant en exergue, au pouvoir du choix, qui jalonne nos existences et peut avoir des conséquences désastreuses.   
Vos pouvoirs vous sont retirés en même temps que vos libertés, parce qu'un pouvoir supérieur et plus puissant, plus intimidant, l'a décidé, afin justement de conserver et d'augmenter son emprise sur vos esprits faibles et manipulés. Ce pouvoir est celui de l'argent! Le pire, le plus meurtrier et pourtant le plus puissant, admiré et convoité des pouvoirs. À mon sens, de mon point de vue, il est devenu plus fortement encré dans vos cœurs que le pouvoir de l'amour lui-même... Il détrône toutes les vertus et met à leur place la force, la violence et la méchanceté. Il tisse une toile funeste et emprisonne avant de déguster...
Le pouvoir ne devrait qu'être l'exercice de la Justice et la défense de la vérité et c'est tout l'inverse qui s'observe, de façon si flagrante que s'en est inquiétant de constater que vous ne voyez rien, que vous êtes aveuglés par les artifices des puissants.
Il semblerait que trop peu de leçons ne soient retenues de l'Histoire et de tous les massacres que la soif du pouvoir a provoqués. Je pense en particulier, là, aux pouvoirs religieux et je vous invite à lire mes chroniques (notamment celle intitulée "30 BOUGIES EN ENFER", et le poème "La Foi sans église") si vous voulez savoir ce que j'en pense et ce n'est pas du bien, Oh! mes chers chiens de guerre prêts à servir à tuer au nom de dogmes imposés.
Je vous propose deux poèmes historiques très distants l'un de l'autre, mais c'est ma façon de critiquer la soif du pouvoir chez l'être humain et je vous emmerde de toute façon...

CONTEXTE HISTORIQUE: À l'époque, la grande crainte était qu'un roi trop puissant, à la tête de ce qui deviendra une partie de la France, soit en mesure de prétendre à devenir empereur et déclenche des "guerres intestines"... L'ombre de Charlemagne planait encore énormément dans les couloirs des châteaux des Seigneurs possédant moins de pouvoir et jaloux. Trois pouvoirs fondamentaux et principaux étaient en action, le pouvoir religieux, le pouvoir militaire et le pouvoir de l'argent, car une armée et encore plus une guerre coûte énormément d'argent, beaucoup d'or et le sang pour le réchauffer. La soif du pouvoir est obligatoirement accompagnée de la peur viscérale de le perdre, s'il est réellement possédé... 


C'était alors le puissant mouvement de la Paix de Dieu,
Et l'apparition, militaire, d'une nouvelle élite guerrière.
Les chevaliers en armure, rangés du saint côté religieux
Et donc de ton ennemie, l'ancienne aristocratie foncière...

Descendant d'un petit fils de Charlemagne, roi d'Italie,
Tu fus choisi pour revendiquer le trône de France.
Devenant ainsi le premier roi d'une puissante dynastie,
Grâce à l'église tu consolides un pouvoir de convenances.

Ton royaume recouvre l'ancienne Francie occidentale,
Ou tu crées la genèse d'un renouveau économique.
Viendras, de ton fait, l'idée de l'assolement triennal 
Et le principe commercial comme nouvelle politique.

C'est une religieuse faiblesse qui permit ton couronnement
Et t'offrit une relative tranquillité tout au long de ton règne.
Par ton intelligence tu compensas tes handicaps apparents
Et fis toujours en sorte que ce soient tes ennemis qui saignent...

Tu avais compris que l'or était l'instrument du pouvoir
Et que les carolingiens laissaient en paix qui en possédait.
Avec le concours d'évêques dans l'avènement de ta gloire,
Tu décidais, pour l’asseoir, de frapper ta propre monnaie.

On aurait pu te nommer Hugues le petit malin, 
Mais l'histoire retiendra huit siècles de capétiens.
Elle retiendra aussi l'amélioration des productions,
 Les famines ne permettent pas une bonne constitution.

Les rois font la guerre pour agrandir leur territoire,
Et les paysans font des fils pour agrandir les armées.
La noblesse, animée par la soif de l'or et du pouvoir,
Offrira curés et généraux pour, ainsi, tout contrôler.
                                                                                             Feuille Qui Fume

On dit communément que l'argent a peur quand la force triomphe du droit, mais l'argent se range toujours du côté des forts et des puissants. L'argent n'est pas faible, il est lâche. Si les riches sont forts, cela ne signifie pas que les forts soient riches... 
Mais l'argent est noble quand il est mis au service de la Justice et de la Vérité. Cette noblesse n'est pas le fait des abrutis se disant au sang bleu, mais celui d'hommes courageux qui ont compris la différence entre posséder et vivre. Ces hommes font actes de générosité et ne recherchent pas le profit absolu, car ils savent que ni la Justice ni la Vérité ne rapportent le moindre argent... Ils apportent la sérénité et la paix, une paix qui ne nécessite aucune armée pour être préservée ni aucune guerre pour être imposée.
Mais la guerre est à l'homme ce que la brebis est au loup, un régale, un délice et il y a peu d'espoirs pour que ça change, "un espoir de fou" (Gandalf). Pour la simple et bonne raison que la soif du pouvoir est plus forte que la tolérance et que pour dominer et exploiter son prochain, il faut tuer. La liberté n'a pas de prix et je vous invite à lire mon poème "Le prix de la liberté" sur ce thème dans ma chronique: "Cette nuit est triste". Bonne lecture mes petits canards prévisibles et égoïstement hypocrites...

Et voilà que ce profile mon poème sur le plus grand tueur en série de l'histoire de France, sur l'immonde guerrier qui propulsa l’Europe vers deux guerre mondiale, sur un amoureux du pouvoir, l'inventeur du département!

En savoir plus...  
Culte imbu de la personne
Et tes complexes qui résonnent.
Elle réclamait, ta soif du pouvoir,
Une religieuse et divine gloire...
Qu'avais-tu donc à compenser,
Pour vouloir être ainsi intronisé?
FQF 





L'EMPIRE DE PAILLE

Petit homme corse à l'intelligence hors du commun,
Tu savais que la chance comptait autant que le talent.
Les guerres t'ont déposé au sommet de ton destin,
Et tu t'es couronné seul, par un coup d'État fascinant.

La France était, de l'Europe, le pays le plus peuplé,
Et voilà qu'ainsi naquit ta célèbre grande armée.
Héritier d'un esprit de royauté tu aimais le pouvoir,
Il fallait qu'il s'étende, par conquête, pour la gloire...

Les pyramides égyptiennes ont inspiré tes décorations.
Mon général! Tout ceux qui vous ont suivi sont morts!
Ta folie furieuse des grandeurs, c'est Paris qui l’honore.
Du désert brûlant aux steppes gelées ont grondé tes canons.

N'as-tu jamais ressenti le besoin de demander pardon?

Tes défaites sont-elles devenues tes funèbres démons?
Tu as voulu voler, tel Icare, trop prêt du brillant soleil
Et ce sont dans des dédales que tu trouvas le sommeil. 



Une île qui a vu la maladie et le poison emporter tes espoirs,
Un pays à l'abandon qui panse ses blessés et pleure ses enfants.
Finalement les frontières sont revenues à leur point de départ,
Tu rêvais d'un grand Empire et tu récoltes un emprisonnement...

Les fonctionnaires te remercient pour les départements
Et la politique pour la constitution et la légion d'honneur.
Grâce à tes lois, les écarts se creusent, mais légalement
Et ta décoration sert de torche cul aux bons lécheurs!

L'amour d'une femme t'a rendu un peu plus humain,
Joséphine dans les flammes, vaincue par ton chagrin.
Certaines défaites détruisent plus qu'elles n'apprennent,
C'est encore gravé sur les murs froids de Saint-Hélène...

Petit homme corse, trop fière et trop complexé,
Ton orgueil te voulait au dessus des anciens rois.
Fin stratège, ta main n'a pourtant jamais tuée,
Tu laissais cette vilaine besogne à tes soldats...


Ces hommes qui t'admiraient t'ont suivi aveuglément,
Pour mourir et finir gelés dans la toundra de Russie.
De la France exsangue, tu es des meurtriers le plus grand,
Triste et terrible trophée d'un empereur tueur en série.

Une île t'a vu naître, une autre t'a vu mourir,
L'oeuvre de tes crimes connait sa destruction.
Dans l'ombre les traîtrises vont bientôt fleurir,
Le pouvoir de l'argent organise ta succession.

Il est loin le temps des victoires exquises,
Et des admirateurs dans le pantalon,
Quand, serrant dans tes bras ta promise,
On te nommait l'empereur Napoléon.
                                                                 Feuille Qui Fume



Si vous pensez, mes petits pantins radioactifs, que la politique moderne a changé de visage, juste par l'instauration de la démocratie et du suffrage universel, vous vous trompez grandement! Il n'y a pas plus d'égalité entre les hommes maintenant qu'à l'époque de Napoléon, ou celle d'Hugues Capet ou de GROARRRR! le chef de la tribus d’homo-sapiens. Peu importe la manière dont les hommes accèdent au pouvoir, peu importe la façon dont nous installons des politiques à la tête de nos états, le pouvoir de l'argent corrompra leur cœur... Et sachez que moins vous avez de pouvoir, plus vous cherchez à l'exercer. Vous n'êtes que des rats, électeurs d'un chat. 
Tant que l'homme cherchera à dominer son semblable, rien n'évoluera. À travers les âges et le temps, la soif et l'exercice du pouvoir continuent de rendre l'homme méchant, cruel, ignoble et meurtrier.


                                                                                                    FQF 



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