UN HOMME DANS LA PEAU
Sorcière maudite de Dieu tout puissant,
Tes divines illusions ont soulevé des armées.
L'épée de la vengeance trouvé dans les champs,
Tes rêves de victoire pour un pays à libérer.
Femme tu es née et tu as refusé ta condition.
Les heures sombres de la guerre te ravagent,
Alors que ta famille périssait sans juste raison
Un appel du ciel t'as fait serrer ton corsage.
Au nom de Dieu tu t'es voulu messagère,
Porteuse d'une parole qui te mènerait à la guerre
Tu connaissais ton ennemi, il n'était pas du même sang,
Dans tes songes tu percevais un roi plus puissant.
Sur le champ de bataille ta passion s'envolait
Le meurtre dans les yeux tu oubliais Dieu
Te croyais-tu martyr ? Tu te fourvoyais
Pour satisfaire un rêve, une vengeance, un vœux.
D'Orléans à Paris, le Royaume de France t'a remercié
Après tu gênais le roi, sorcière, alors, tu es née.
Croyais-tu, menteuse, Que Dieux aimait les rois?
Mais en courageuse tu as assumé tes choix.
C'est à Rouen que ton histoire a pris fin
Et en même temps tu devenais une légende.
Dieu ne t'as pas faite sainte, il a brûlé ton chagrin.
Même après mille ans tu gardes une valeur marchande
Et même une sacrée valeur politique, Jeanne
Tu nourris les nationalistes de tout bord,
Ta rage de tuer continue d'inspirer les ânes
La France est libre mais ses visages sont morts.
Feuille Qui Fume
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| Ta rage de tuer continue d'inspirer les ânes Voilà les nouveaux visages à combattre |
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